Jeune amant d'un homosexuel.
bardah
De l'italien bardassa ou bardascia, lui-même du persan bardah, par l'intermédiaire de l'arabe bardag [jeune esclave, captif].
J'entends le rire de la Corticelli, je cherche son lit à tâtons, je le trouve, je fourre la main, et je touche les trop évidentes enseignes du sexe masculin. Je devine que c'était son frère, et je le vois à la lumière de la chandelle que sa mère avait allumée. Je vois sa sœur couchée dans le même lit qui riait jusqu'au menton parce qu'elle était, comme son frère, toute nue. Malgré mon esprit très libre dans cette matière, cette infamie me révolte.
— Pourquoi, dis-je à Mme Laure, ne tenez-vous pas votre fils couché avec vous?
— Quel mal puis-je craindre? Ils sont frère et sœur. Le bardache s'échappe, et entre dans le lit de sa mère; [...].