[À propos de Louis-Ferdinand Céline] En Afrique, Louis composa aussi deux poèmes qu'il jugea d'une qualité suffisante pour les adresser à ses parents et à Simone Saintu, agrémentés de petits dessins de sa main. En marge de l'un d'eux figure un astre qui se lève ou qui se couche sur une ville orientale manifestement endormie, dominée par un minaret au sommet duquel on distingue un muezzin. Le poème est intitulé Gnomographie, titre forgé sans doute à partir du mot "gnomon" qui est selon Littré «une espèce de grand style dont les astronomes se servent pour connaître la hauteur du soleil».